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Des unités tchadiennes et camerounaises, prêtes à frapper contre Boko Haram


Des militaires tchadiens en poste près de la frontière avec le Nigéria (Reuters)
Des militaires tchadiens en poste près de la frontière avec le Nigéria (Reuters)

C’est à partir de Fotokol au Cameroun que le contingent tchadien organise ses frappes contre les localités nigériannes saisies par Boko Haram, et aide le Cameroun à protéger son territoire.

Près de 7.000 soldats en provenance du Cameroun et du Tchad ont pris position à la frontière septentrionale du Cameroun, limitrophe du Nigeria. Ils sont prêts à frapper contre la milice de Boko Haram, mais accusent les insurgés d’avoir posé des mines.

C’est à partir de Fotokol au Cameroun que le contingent tchadien organise ses frappes contre les localités nigériannes saisies par Boko Haram, et aide le Cameroun à protéger son territoire.

Il est impératif pour les soldats de mieux se connaitre, fait valoir le capitaine Beltus Kwene. Les militaires se relaient pour protéger le pont sur la rivière Elbeid, qui sépare Fotokol de la ville de Gambarou, au Nigéria. Boko Haram a occupé la localité pendant plusieurs mois, avant que l’armée tchadienne ne les en chasse en février. Des milliers de civils ont péri à cette occasion, même si selon Richard Ti, un soldat camerounais qui a pris part aux opérations contre les islamistes, nombre d’entre eux ont pu être épargnés parce que les militaires tchadiens et camerounais savent identifier les militants de Boko Haram à leur accoutrement.

Des unités tchadienne et camerounaise sont également stationnées dans le village de Kerawa au Cameroun, qui tient son nom de la montagne dominant le paysage, juste de l’autre côté de la frontière. Un site où, selon le capitaine Azize Abdouramann, les djihadistes poursuivent leur entrainement.

Ibrahim Njanko, capitaine de l’armée camerounaise, souligne que les islamistes de Boko Haram ne semblent guère troublés par la présence de l’armée tchadienne et camerounaise dans le secteur. Quand ils jugent le moment propice, ils passent la frontière pour attaquer Kolofata, site d’une des principales bases des alliés. Plus récemment, ils ont planté des mines sur les routes. En février, huit militaires camerounais ont trouvé la mort suite à l’explosion d’une mine sur la route entre Kolofata et Kerewa.

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